Retrouvez ici le programme culturel complet des AMFiS 2025 !
Issu des traditions musicales d’Amérique latine, ce quatuor revisite la Nueva Canción avec intensité et délicatesse. À travers des chants de lutte et des mélodies andines, Vidala mêle rythmes traditionnels, harmonies vocales et poésie engagée. Un moment suspendu, entre mémoire collective et résistance en musique.
Crédit photo : @marie.julian_lignes_lucas
Entre rap, poésie et slam, Ly pose une voix singulière sur des textes puissants, traversés par la rage, la douceur et l’envie d’exister pleinement. Avec une plume affûtée, il raconte la transidentité, la dépression, les luttes, mais aussi l’amour, la joie, la survie. Une parole libre, crue, politique, portée par l’urgence d’être soi et d’ouvrir la scène à celles et ceux qu’on ne veut pas voir.
Entre l’ancrage dans des traditions locales symbolisé par le twang (effet vocal venu de différents folklores du monde permettant d’augmenter la puissance de chant) et la dynamique électro du club, Radio Tutti connecte l’hier et l’aujourd’hui dans sa recherche infatigable de lendemains qui dansent. Des chansons des répertoires traditionnels du Sud de l’Italie et de Galice sont boostées par des influences venues d’ailleurs et survitaminées par des injections électros… Un bal folk 2.0, une fête de village-monde.
Lecture, danse et musique s’unissent dans une création imaginée pour l’occasion pour faire entendre, voir et ressentir la lutte palestinienne. Trois disciplines, trois regards, un même élan de solidarité.
Ensemble, ils livrent une création inédite : un acte artistique en hommage à la lutte et à la dignité du peuple palestinien.
WALA MARA est un duo musical formé par le maître du oud Issa Murad et le beatmaker Osloob. Ensemble, ils explorent l’héritage musical de la région de Bilad Al Sham (le Levant), qu’ils réinventent au croisement des musiques traditionnelles et urbaines.
SHANTI MOUGET est danseuse classique et contemporaine, au parcours éclectique allant jusque sur les planches de l’Opéra de Paris. Elle fait du corps un langage de lutte, entre grâce, tension et engagement.
NÉHÉMY DAHOMEY est écrivain et poète plusieurs fois primé dès son premier roman. À travers ses textes, il met en scène son île natale, Haïti, pour questionner les mémoires et interpeller l’avenir.
Figure du voguing et du wracking, cette artiste franco-algérienne non-binaire fait du dancefloor un espace de lutte. Chaque geste y devient acte de réappropriation des corps et identités marginalisées. Née à Alger, passée par Toulouse, Habibitch mêle influences nordaf décoloniales à un discours engagé et féministe. Avec elle, la fête devient insurrection joyeuse, et le dancefloor, un lieu de résistance.
Figure montante de la scène dub française, DJ Dubanko mêle dub digital, électro et bass music dans des sets puissants et planants. Inspiré par les sonorités UK et les rythmes stepper, il fait vibrer les festivals alternatifs avec un son à la fois hypnotique et engagé. Une immersion sensorielle et politique, sur fond de grosses basses.
Crédit photo : @kevinfrondelphoto
Cabaret
parce que se mêlent textes de satire et chants populaires choisis dans le répertoire des chants de lutte italiens… Grâce au rythme soutenu, le public est entraîné dans un tourbillon énergisant.
Satirique
parce que les textes d’Ascanio Celestini s’attaquent aux puissants, aux indécences du système capitaliste, mais tendent aussi un miroir où regarder nos privilèges, nos dilemmes et nos contradictions. On y rit d’un rire grinçant, révolté, on en sort bousculé·e et possiblement requinqué·e pour les luttes à venir!
All’arrabbiata
parce que, comme la sauce du même nom qui accompagne parfois la pastasciutta antifascista – qui célèbre depuis 1943 la chute du régime fasciste de Mussolini – c’est un spectacle populaire, enragé et bien bien piquant.
Réalisé par Boris Lojkine
Avec : Abou Sangaré, Alpha Oumar Sow et Nina Meurisse
Tandis qu’il pédale dans les rues de Paris pour livrer des repas, Souleymane, un jeune sans-papiers originaire de Guinée, répète inlassablement son histoire. Dans deux jours, il doit passer son entretien de demande d’asile, le sésame pour obtenir des papiers. Mais Souleymane ne se sent pas prêt….
Le film sera suivi d’un débat.
Réalisé par Basel Adra, Hamdan Ballal, Yuval Abraham
Depuis plus de 5 ans, Basel Adra, un activiste palestinien en Cisjordanie, filme l’expulsion de sa communauté par l’occupation israélienne qui détruit progressivement les villages et chasse ses habitants. Il rencontre Yuval, un journaliste israélien, qui le soutient dans ses démarches. Une amitié inattendue voit le jour.
Le film sera suivi d’un débat.