Retrouvez ici le programme culturel complet des AMFiS 2024 !
Musicien engagé ? Plus que jamais, avec Global Warning, sorti sur Parallel Records, Félix Hardouin se fait lanceur d’alerte pour convoquer un jazz de l’urgence, soufflant à pleins poumons pour sensibiliser l’auditoire aux travers d’une société à bout de souffle. Tels des swing doctors posant leurs pupitres au chevet d’un monde qui perd quelque peu ses repères, Félix et ses complices ont décidé de nous administrer un traitement de choc. Et puisque les sujets d’inquiétude ne manquent pas, du réchauffement climatique à l’épuisement des ressources naturelles, quel meilleur antidote que le groove sur vitaminé de Global Warning !
LGMX revisite les musiques électroniques dans une rave acoustique littéralement explosive.
Les percussions dé-samplent les boîtes à rythme et, les cuivres en guise de synthétiseurs, le groupe ré-assemble le tout avec l’énergie généreuse du Live qui leur est propre. Solaire et dark à la fois, le concert ultra festif fait voyager entre les harmonies planantes de la House, le galop industriel de la Techno, et les textures acides et imbriquées de la Psytrance.
Ce fin mélange de minimalisme et de richesse harmonique, incarné par une orchestration acoustique “Brass Band” fait toute la singularité de LGMX et invite résolument à entrer en transe dès le début du concert.
RAVE ON !
BIENSÜRE est un groupe de musique électro disco-psychédélique. Une histoire d’amitiés et de rencontres entre les êtres et les cultures méditerranéennes.
Marseille. Printemps. Terrasses de cafés, concerts, clubs. 2020. Travail sur les chantiers, dans les bars, les salles de spectacle. Enfants des villes, de la campagne, de la Méditerranée, des montagnes. Une jeunesse ordinaire et révoltée dans un monde en bascule éternelle. Voilà le décor dans lequel s’unissent les trois membres de BIENSÜRE : Milan Petrucci, Hakan Toprak et Anselme Kavoukdjian.
Ils sont originaires de Lille, de Roubaix, et de Valparaiso du Chili, mais ils revendiquent haut et fort qu’ils sont partout chez eux. Et c’est dans une ambiance très festive « cumbia-hip-hop-orientale », que la caravane Sidi Wacho, composée de deux MC’s, d’un trompettiste, d’un accordéoniste et d’un percussionniste, s’installe bruyamment pour nous rappeler à chaque instant que « El pueblo unido jamas sera vencido ».
Après quatre albums, « Libre » (2016), “Bordeliko” (2018), “Elegancia Popular” (2020), Calle Sound System (2022) et des centaines de concerts à travers le monde, Sidi Wacho nous revient en 2024 avec un nouveau projet baptisé « HABIBI SUDAKA ».
Dans ce cinquième album très coloré et très engagé, Sidi Wacho chronique en musique une époque autoritaire et rend hommage à celles et ceux qui luttent chaque jour pour leur émancipation.
NOUVEL ALBUM – HABIBA SUDAKA
ENGAGEZ-VOUS DANS LA DANSE AVEC QUE TENGO !
Des quatre coins du monde, le quatuor montpelliérain s’est inspiré. Entre rumba, cumbia, rythmes cubains et afro-carribéens, Que Tengo nous offre le combo parfait : simple à danser, riche à penser !
Que Tengo est un quartet sur-vitaminé, venu de Montpellier. Entre cumbia moderne et groove afro-caribéens, le groupe nous délivre un cocktail détonnant, transpirant la joie et la danse. Mené par la chanteuse hispano-marocaine Ambar, le groupe montpelliérain a créé son propre univers, à la croisée des rythmes et des pays. Il nous offre aujourd’hui une musique dansante aux textes profonds rythmée par la batterie de Damien, le clavier de Florian et la guitare du second Damien. Trois musiciens et une chanteuse lead pour une explosion de couleurs.
Que Tengo est né en 2016, lorsque les 4 musiciens aux carrières musicales déjà largement entamées, se rencontrent. Chacun vient d’un univers différent (rumba, musique cubaine, rock, jazz, musique classique ou salsa) et semble fusionner derrière une seule et même voix : celle d’Ambar qui sera pré-nominée aux Latin Grammy Awards dans les
catégories « Meilleur enregistrement » et « Meilleure chanson » en featuring avec le groupe
Babalú Quinteto.
Avec près de 300 concerts dont des tournées en Colombie et en Égypte, Que Tengo a puisé dans le voyage, l’émotion et l’inspiration de leur nouvel album « Vidas ». En chemin vers un monde meilleur, le quatuor dénonce, s’engage, observe et constate. Immigration, écologie, condition des femmes et révolution numérique font partie de leurs thèmes de prédilection, le tout en n’arrêtant jamais de nous faire danser !
Taxiboy c’est le duo des DJ Raz et Cassandre. Ils aiment faire se rencontrer leurs deux univers, du rap à la trance en passant par la UK bass, des morceaux les plus populaires aux musiques les plus pointues.
Sur Twitch, à la Pride, dans les clubs, ils aiment surtout performer, et cela, dans les espaces les plus divers possibles.
Feu Foulek naît en février 2024, bénie par le soleil de Marseille.
Une nouvelle aventure pour cette queer créature qui ne souhaite respecter aucune règle à part celle de l’audace et de la bienveillance.
Cette artiste néo-marseillaise s’engage dans la fête comme haut lieu politique: le rassemblement joyeux et populaire, lieu de l’imprévu, qui permet à chacun.e de prendre la place qu’il/elle/iel se doit de prendre sur le dancefloor.
Directrice de la seule unité psychiatrique de Cisjordanie, la docteure Samah Jabr tente de réparer les âmes de ses compatriotes, soumis à la violente répression menée par Israël dans les territoires occupés, dont les esprits comme les corps portent les stigmates. Selon elle, l’occupation « n’est pas seulement une question politique, c’est aussi un problème de santé mentale. L’injustice, les humiliations quotidiennes et les traumatismes dont chaque Palestinien fait l’expérience blessent le mental individuel et collectif de [s]on peuple ».
Forte de ses observations cliniques et nourrie des réflexions de Frantz Fanon, Jabr donne à voir l’étendue des pathologies qui affectent les individus et la société palestinienne, conséquences directes du « règne de l’absurde meurtrier » imposé par la puissance occupante.
Extraits de la pièce, mise en scène par Gregory Bonnefont.
L’action se situe dans une cellule de la prison du Plessis à Paris, quelques mois après « Thermidor », le coup d’état contre Robespierre, ses partisans et leur exécution sans jugement. Maurice Duplay, ami et logeur de Robespierre, y est incarcéré depuis plusieurs mois. Buonarroti, arrêté à son tour, est jeté dans la même cellule. Revenu récemment d’une mission en Italie de plusieurs mois, il est abasourdi, il ne comprend pas ce qui s’est passé car à son départ la Révolution semblait triomphante. Buonarroti veut connaître le fil des événements qu’il a manqué et que Duplay a vécus. Pourquoi la révolution a-t-elle échoué ? Robespierre a-t-il trahi et est-il devenu un dictateur ? Pourquoi n’a-t-il pas organisé une riposte ?
Mais Duplay n’est plus que l’ombre de lui-même. Témoin de « Thermidor », de l’assassinat de Robespierre et de ses proches, il est anéanti. Il a perdu sa femme, ses amis et ses filles ont disparu, traumatisé, torturé, il ne veut plus raconter ni se souvenir. Buonarroti, le futur initiateur de la Conjuration des Égaux, ne se résout pas à ce silence. Il va pousser Duplay à revenir sur ces faits et leur chronologie. Peu à peu, Duplay livrera le cours des événements et sa vision de la situation.
Une pièce d’André Benedetto, mise en scène par Roland Timsit.
Avec Nicolas Djermag et Roland Timsit.
Un film de de Christophe Cotteret, produit par Wrong Men
Plongée au cœur des mouvements d’extrême droite : à travers plusieurs pays européens, ce documentaire analyse les fondements des extrêmes droites européennes. Il part à la rencontre des membres de cette extrême droite ou « ultra droite », dont des ex néo-nazis. Activistes encore actifs ou bien repentis, chacun d’entre eux a par le passé commis des actions violentes. Leur témoignage nous plonge, de l’intérieur, dans l’idéologie et les modes d’actions qui anime l’extrême droite violente européenne.
Un film de Nessim Chikhaoui
Rien n’avait préparé Eva à l’exigence d’un grand hôtel. En intégrant l’équipe des femmes de chambres, elle fait la connaissance de collègues aux fortes personnalités : Safietou, Aissata, Violette et Simone. Entre rires et coups durs, la jeune femme découvre une équipe soudée et solidaire face à l’adversité. Lorsqu’un mouvement social bouscule la vie du palace, chacune de ces « petites mains » se retrouve face à ses choix.